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Les gels hydroalcooliques sont entrés depuis plusieurs mois dans notre quotidien. Test-Achat a passé au crible plusieurs marques, une analyse de laquelle il ressort quelques constatations.
Où qu’on aille désormais, on se retrouve confronté à la petite (ou grande) bouteille de gel hydroalcoolique. Ce produit est devenu essentiel dans la lutte contre le coronavirus d’où l’idée de Test-Achat de passer au crible plusieurs marques pour en évaluer la qualité.
Test-Achat a donc « screené » pas moins de 19 marques. Ce qui est rassurant, c’est que toutes sans exception contiennent suffisamment d’alcool pour tuer le virus. On considère en effet qu’il faut un taux minimum de 60% d’alcool dans la solution. Or les meilleurs produits examinés revendiquaient un taux entre 65 et 69,9% tandis que 5 d’entre eux oscillaient entre 60 et 64,9%. C’est donc heureux : la protection est donc bel et bien de mise. Il n’y a finalement que sur l’emballage que les firmes pourraient faire un effort, notamment sur la lisibilité de l’étiquette, les éventuels effets indésirables ainsi que les renseignements pour contacter le centre antipoison.
La demande élevée pour les gels hydroalcooliques est importante et cela entraîne manifestement des tarifs élevés. L’organisation des consommateurs plaide donc pour un plafonnement des prix. Car le litre de gel est facturé chez nous près de 40 € alors qu’en France, il est fixé à 26 € et même à 21 € aux Pays-Bas. Une décision de plafonnement serait dès lors la bienvenue, aussi pour les acteurs de la Santé (hôpitaux, maisons médicales) et de l’Action sociale (seniors, handicaps, etc.) dont les frais de fonctionnement se sont envolés depuis le début de la crise sanitaire. Wallonie Santé soutient toutes les actions qui seraient menées dans ce sens pour alléger la charge des institutions.
