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Act on crisis : l’appli pour gérer ses émotions

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Une start-up a mis au point une application qui permet de gérer ses émotions. Il s’agit au final d’un outil pour améliorer sa santé psychique.

Une start-up lituanienne a fait preuve de créativité. Elle a développé une application mobile qui permet en effet de gérer ses émotions rapport l’hebdomadaire Verslo Zinios et Courrier International.

Pratiquement, l’utilisateur de l’application doit tout d’abord nommer ses émotions, son état pour ensuite se voir proposer une panoplie d’actions en fonction de son niveau d’inquiétude, de sa maturité émotionnelle et de ses traits de caractère. L’aide proposée par l’application est articulée sur 3 niveaux : des exercices de respiration, des conversations anonymes avec d’autres membres éprouvant les mêmes sensations ou alors des consultations individuelles avec des spécialistes.

Trouver l’équilibre

La conceptrice de l’application, Ieva Vaitkeviciute, déclarait que « la santé psychique est un domaine qui m’intéresse depuis longtemps, et ces derniers temps j’ai travaillé dans les nouvelles technologies appliquées à la santé. Dans les conditions actuelles, je ne doute pas de leur importance et de leur nécessité » tout en précisant que « nous nous adressons à la génération des milléniaux qui valorisent l’intelligence émotionnelle et y perçoivent un lien avec l’intelligence traditionnelle. Demander une aide psychologique n’est pas perçu comme quelque chose de négatif ». La jeune femme insiste aussi sur les avantages de l’application en termes d’anonymat, mais aussi de partage d’expériences entre les utilisateurs qui choisiraient de converser ensemble. Rappelons que la production de cette application mobile est née d’une profonde coopération entre les secteurs privé et gouvernemental.

Gérer l’après covid-19 ?

Il semble évident que cette application tombe aussi à pic alors que l’on sort petit à petit de la crise du coronavirus. En effet, la population a souffert, aussi psychiquement tandis que les mois qui s’annoncent seront encore éprouvants, notamment pour une grande partie des travailleurs qui seront pour beaucoup plongés dans l’incertitude. Mais pas que. Une étude menée par Sciensano auprès de 34.000 personnes montre d'ailleurs que « 8 % des personnes de 18 ans et plus ont indiqué qu'elles avaient sérieusement pensé à mettre fin à leur vie au cours des 3 derniers mois, et 0,4 % ont même tenté de le faire ». Act On Crisis tombe donc à point nommé.

 


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