Coronavirus - Les maisons de repos sont dans le rouge
Publié le
Partager sur les réseaux sociaux
Si la situation sanitaire est stabilisée dans les maisons de repos, il n’en va pas de même avec leur situation financière qui s’est largement dégradée ces derniers mois.
Les finances des maisons de repos sont dans le rouge indique Vincent Frédéricq, président de la fédération des maisons de repos (Femarbel), au magazine Le Spécialiste. Il va de soi que la crise a généré des coûts très importants pour ces structures et qu’elles n’ont reçu aucun soutien ou avance comme ça a pu être le cas des hôpitaux. Certes, les structures hospitalières vivent aussi des moments difficiles, mais les maisons de repos, maisons de repos et de soins de même que les autres acteurs du secteur de l’Action sociale sont encore plus défavorisés.
Quel retour pour les résidents?
La situation financière reste donc très compliquée, car, outre les coûts liés à la crise, le décès d’une personne dans une maison de repos coûte au bas mot 100 euros/jour à l’institution. Dans ces conditions, il faudrait que le taux d’occupation remonte en flèche, ce qui n’est pas le cas. Au contraire : le nombre de nouveaux résidents diminue avec l’inévitable effet psychologique de la crise du coronavirus.
Jusque décembre
Selon les estimations, cette période critique devrait durer au moins jusqu’en décembre avec à la clé un risque de faillite bien réel pour de nombreuses institutions. Et il y a aussi évidemment des risques que le personnel fasse les frais de ce passage à vide.
Pour lire cet article complet paru dans Le Spécialiste, suivez ce lien.