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Régulièrement, les Belges marquent des avancées majeures dans la recherche. C’est à nouveau le cas dans le cadre de la maladie d'Alzheimer où une équipe liégeoise vient d’arriver à cultiver in vitro de petits cerveaux destinés à mieux comprendre cette dégénérescence.
Pour la toute première fois, une équipe de scientifiques placée sous la houlette du professeur Ira Espuny Camacho (ULiège) sont parvenus à cultiver de manière in vitro de mini-cerveaux. Il s’agit d’une avancée majeure qui va permettre de mieux étudier et de mieux comprendre la maladie d'Alzheimer et les formes de démence apparentées.
Ce travail a duré plusieurs années, un laps de temps pendant lequel les chercheurs ont appris à exploiter des cellules souches pour développer des organoïdes (des structures cellulaires modélisant un organe). La nouveauté : la durée de vie de ces organoïdes qui est ici record et qui va permettre une étude des maladies neurodégénératives liées à l'âge. En réalité, ces organoïdes ne sont pas véritablement des cerveaux, mais plutôt des amas de cellules tels qu’on les observe chez un embryon, à une phase très précoce.
Cette longévité ouvre de nouvelles perspectives dans la recherche, car la culture peut durer jusqu’à 6 mois. Cela permettra de mieux comprendre la maladie d'Alzheimer et, espérons-le, d’identifier de nouvelles stratégies pour la combattre.
Wallonie Santé soutient la recherche et son écosystème, notamment avec le complexe du LegiaPark qui accueille des entreprises versées dans la recherche, les sciences de la vie et les molécules de demain qui nous aideront à mieux vivre avec de nouveaux traitements. Les seniors sont évidemment concernés au premier chef, mais aussi les structures qui les accueillent, comme les maisons de repos ou les maisons de repos. Notre impact est donc double : doper la recherche et l’emploi pour améliorer les conditions de vie, mais aussi alléger la charge des structures d’accueil que nous finançons aussi dans leurs besoins.
