Publié le
Partager sur les réseaux sociaux
Le métier de soignant est lourd physiquement. La technologie pourrait toutefois apporter des solutions, notamment à travers les exosquelettes. L’UZ Gent en fait actuellement l’expérience.
Un exosquelette, c’est une enveloppe externe qui vient en support. Les insectes possèdent des exosquelettes naturels afin de se protéger. Les exosquelettes biomécaniques ou motorisés poursuivent le même objectif. Développés à la base pour des besoins militaires, médicaux ou industriels, ceux-ci visent à apporter une assistance physique à ceux qui les emploient, qui peuvent être des personnes souffrant d'une déficience physique, des salariés soumis à des tâches fortement mobilisatrices, des militaires en opération. L’exosquelette suit les mouvements du corps et il assure au dos un soutien dynamique.
L’aide apportée par un exosquelette dans le secteur médical n’est pas à négliger. En effet, lorsque le soignant se penche en avant, les forces qui devraient s’exercer sur le dos sont déviées vers les jambes grâce à la partie frontale du dispositif. Cela permet de ce fait d’éviter une sollicitation trop importante du dos et donc de protéger les lombaires. Cette technologie, l’UZ Gent a décidé, après une phase de test, de l’utiliser pour tous ses services technico-logistiques. Il faudra encore un peu attendre pour connaître les apports des exosquelettes à grande échelle, mais une enquête montrait précédemment que 9 infirmiers sur 10 souffrent de symptômes physiques, principalement de maux de dos (69%), d’une fatigue excessive (36%) et de douleurs scapulaires (35%). Il est plus que probablement utile de recourir à ce type de technologie pour préserver la santé physique des soignants et réduire ainsi la pénibilité du métier qui, rappelons-le, est en pénurie.
