1 Belge sur 10 concentre la majeure partie des dépenses en soins de santé
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Les Mutualités Libres ont publié une enquête qui démontrerait que 1 Belge sur 10 concentrerait l’essentiel des dépenses en matière de soins de santé. Concrètement, un Belge sur 10 mobiliserait 16.071 € par an contre 693 € aux 9 autres...
Pour lire l’étude complète, rendez-vous ci-dessous.
Le système de santé belge est un système collectif en ce sens que tout le monde cotise de manière égale via les cotisations patronales ou personnelles. La majeure partie des soins est donc financée par l’assurance obligatoire ce qui permet à chacune et chacun l’accessibilité des soins, quelle que soit sa condition. Cette assurance permet de ne payer qu’une petite partie du coût des soins. Ce mécanisme de solidarité semble essentiel comme le démontre une étude menée par les Mutualités Libres (2 millions d’adhérents). L’étude en question montre en effet que 90% des Belges dépensent en moyenne 693 € par an, mais que chez les 10% restants, ce montant est largement supérieur. Il montre en effet à 16.071 € par an, voire même pour 1% à... 62.582 €.
Pas les mêmes soins
Il est clair que ces 10% de population font face à des problèmes de santé nettement plus graves. Il s’agit typiquement de personnes qui ont du être hospitalisées (12 jours en moyenne et 69 jours pour le fameux 1%). Cela dit, l’enquête montre aussi que les dépenses de santé élevées s’accompagnent souvent de dépenses propres élevées. Les 10%, qui sont essentiellement des personnes âgées et plutôt des femmes, doivent assumer en moyenne une dépense de 669 € par an (le ticket modérateur) et encore 1.118 € de suppléments. Un montant qui grimpe à respectivement 1.307 € et 2.126 € pour le 1% des Belges les plus touchés par les ennuis de santé. Les Mutualités Libres indiquent toutefois que ces chiffres sont largement sous-estimés, car les données manquent une fois les patients sortis de l’hôpital.
Augmentation continue
Entre 2010 et 2018, les dépenses en soins de santé ont augmenté globalement de 21%, mais sans que la répartition ne change véritablement. C’est donc toujours une minorité qui porte la part la plus importante des dépenses et le profil de ce groupe est toujours le même. On remarque juste qu’il y a davantage de maladies chroniques par rapport à 2018. Une hausse qui s’explique par l'augmentation des dépressions, des maladies mentales, des cancers ou encore des maladies pulmonaires.
Pour lire l’étude complète, rendez-vous ci-dessous.