La santé mentale des Belges à rude épreuve et les centres d'accueil déjà débordés
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Il y a peu de communication autour de la santé mentale des Belges pendant la crise du coronavirus. Or, la situation est préoccupante, car les demandes d’aides se multiplient, notamment chez les jeunes qui sont en situation de détresse.
Il n’y a pas encore de chiffres officiels sur la santé mentale des Belges pendant (et suite à) la crise du coronavirus. Mais ça ne saurait tarder, car le monde politique a adressé cette demande à Sciensano. En attend, la réalité du terrain montre qu’il y a urgence en la demeure, notamment chez les jeunes chez qui les appels à l’aide se multiplient.
Demandes en explosion
Dans plusieurs centres d’accueil, tous les lits sont déjà occupés rapporte SudPresse dans un article paru ce mardi 9 mars 2021. Et ce qui inquiète, c’est que la majorité des demandes provient de jeunes entre 12 et 18 ans qui ont déjà tenté de mettre fin à leurs jours. Même son de cloche du côté de l’Hôpital des Enfants Reine Fabiola qui enregistre 1 demande de mise en observation par semaine au lieu de... 4 ou 5 par an ! Une situation connue également au centre d’accueil « Le Domaine » à Braine-l’Alleud qui croule sous les hospitalisations après une petite accalmie à l’été dernier. Globalement, dans les 65 centres de santé mentale de Wallonie, les demandes d’accueil explosent. Au point que les institutions redoutent un engorgement de leur département psychiatrique.
Les jeunes très touchés
Absence de lien social, décrochage scolaire : les effets de la pandémie sont particulièrement dévastateurs chez nos jeunes. Au point que le plan de redéploiement de la Wallonie, Get Up Wallonia, a déjà prévu le financement de 141 psychologues, assistants sociaux, etc. Cela dit, les personnes actives sont elles aussi touchées par la détresse : indépendants, travailleurs du secteur culturel et enseignants sont fortement représentés dans les demandes.
Wallonie Santé soutient le secteur de l’action sociale et en particulier les centres de santé mentale. Nous soutenons les institutions dans la crise (liquidités, solvabilité...), mais nous accompagnons aussi les besoins d’infrastructures d’accueil et d’équipement. Contactez nos Conseillères et Conseillers pour en savoir plus.
Pour lire l'article complet de Sud Presse de ce mardi 9 mars 2021