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Ce n’est pas parce que le coronavirus est en passe d’être banni des structures de santé grâce au vaccin que les effets de la crise sanitaire sont terminés. Car les places laissées vides dans les structures d’accueil et les dépenses extraordinaires dus à la crise font virer les comptes au rouge.
Dans un article alarmant paru ce lundi 22 février 2021, Sud Presse évoque les menaces qui pèsent sur les emplois de soignants et des métiers de la Santé et de l’Action sociale. L’article pointe le coût très élevé de la crise sanitaire et l’étranglement financier que vivent la plupart des structures d’accueil, hôpitaux comme maisons de repos. Les comptent baignent désormais pour de nombreuses infrastructures dans le rouge vif, ce qui pourrait conduire à des licenciements tous azimuts, un climat que confirme apparemment le Dr Philippe Devos, chef des soins intensifs au CHC de Liège et Président du syndicat des médecins belges (Absym).
Dans les maisons de repos, le taux d’occupation des lits est ainsi passé de 99% à 80% en seulement un an, ce qui crée un déficit, car l’accompagnement ou l’encadrement infirmier doit rester le même. Les structures ne cachent pas ces difficultés et elles réclament des soutiens financiers supplémentaires de la part des pouvoirs publics. Jusqu’à présent, celles-ci sont jugées insuffisantes par les intéressés. Et le Docteur Devos d’aller plus loin « pour faire face, à un moment, on arrêtera les investissements, on rationalisera ou on déposera le bilan. Pas d’autre choix possible »...
La crise a pourtant montré le déficit d’investissements dans le monde de la Santé et de l’Action sociale : notre pays et ses régions ont besoin de meilleures infrastructures, mais aussi de plus de personnel de soin, déjà en sous-effectif. Il y a quelques semaines, Wallonie Santé alertait sur la défection des nouvelles recrues pour des postes de soignant. Au final, si les investissements devaient être réduits, ce sont les patients qui en pâtiraient tandis que le système de santé tout entier risquerait d’accuser rapidement un retard de plusieurs années s’il fallait prendre le temps de boucher les trous financiers.
Unique fonds d’investissement wallon pour le secteur de la Santé et de l’Action sociale, Wallonie Santé dispose d’outils à la fois pour continuer à soutenir les investissements en infrastructures et en équipements, mais aussi pour accompagner toutes les structures dans des périodes de difficultés passagères, comme actuellement. N’hésitez pas à faire appel à nos Conseillères et Conseillers pour trouver rapidement des solutions.
