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Une firme pharmaceutique travaille actuellement sur un anticorps thérapeutique pour pourrait ralentir le déclin cognitif chez les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer. C’est ce qu’indiquent des résultats cliniques très positifs.
Non, il n’y a pas que la Covid ! Même si elles ne sont pas sous les feux de l’actualité, les recherches médicales continuent tous azimuts et notamment autour des maladies considérées comme incurables. C’est le cas de la maladie d’Alzheimer sur laquelle le laboratoire Lilly travaille d’arrache-pied. Et avec des résultats très prometteurs, source d’espoir.
En Belgique, on estime que 192 926 personnes sont atteintes de démence (chiffres 2018) et que la maladie d’Alzheimer représente environ 50% des démences, soit presque 100.000 personnes. Ce qui n’est pas rien. Aujourd’hui, les scientifiques comprennent bien cette maladie et notamment le principe qui mène au dysfonctionnement des neurones : l'accumulation de plaques amyloïdes (protéine bêta-amyloïde) autour des neurones, et d'enchevêtrements fibrillaires dans les corps cellulaires (protéine tau).
Aujourd’hui, plusieurs médicaments sont disponibles sur le marché afin de ralentir la progression de la maladie, mais il pourrait bientôt en avoir un nouveau qui utiliserait cette fois un anticorps thérapeutique (le Donanemab), une substance qui permettrait, selon les tests cliniques menés en phase 2, de ralentir significativement la dégradation. Le Donanemab est un anticorps thérapeutique qui agit spécifiquement sur une protéine, la N3pG, et contribue à leur destruction. Si l’on en croit la Lilly, le ralentissement serait de 32 % après un traitement de 76 semaines (un an et demi environ). Ce qu’il y a d’encourageant, c’est que l’effet du Donanemab est directement visible au scanner. Ne crions pas victoire tout de suite, mais voilà des résultats encourageants à la fois pour les patients bien entendu, mais aussi pour les familles et ceux qui encadrent les malades au quotidien. À suivre...
