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L'application de tracing belge Coronalert devient enfin compatible avec d’autres applications similaires en Europe. Seule déception : cette fonctionnalité ne fonctionne pas avec l’appli française.
L’application belge de tracing ou de suivi pour le coronavirus devient donc compatible avec d’autres applications similaires utilisées par d’autres pays de l’Union européenne. Il était temps que cette fonctionnalité arrive afin de renforcer le tracing, notamment lors des excursions à l’étranger qui sont encore possibles. Désormais, ce sont 10 pays qui sont pris en considération dans le tracing : l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, le Danemark, la Lettonie, la Croatie, la Pologne et Chypre. D’ici peu la Finlande devrait venir s’ajouter à cette liste, mais malheureusement pas la France alors que de nombreux Belges se rendent régulièrement dans l’hexagone. Dommage. Et, apparemment, ce ne sera pas possible à terme non plus, car l’architecture de l’application française est trop différente.
Concrètement, un Belge pourra donc savoir s’il a été potentiellement en contact avec une personne à risque italienne ou allemande (pour ne citer que celles-là), ce qui permettra de considérablement élargir le spectre du tracing. Les données sont échangées via un serveur défini par un consortium européen et placé sous la coordination de la Commission européenne. Chaque téléphone conserve un « journal » des contacts. Si d’aventure une personne obtenait un résultat positif au coronavirus, elle pourra alors l'enregistrer dans l'application afin de prévenir ses contacts d'un risque éventuel. Voilà donc une raison de plus de télécharger l’application dont le succès est jusqu’à présent plutôt mitigé.
