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Une alimentation riche en protéines végétales possède une influence positive, notamment sur les cas de démence et de maladies cardiovasculaires rapport le journal de L’American Heart Association.
Selon une étude rapportée par le journal de L’American Heart Association, les personnes qui consomment beaucoup de protéines végétales rencontrent moins de maladies cardiaques et moins de décès prématurés, en particulier chez les femmes sur lesquelles l’analyse porte. L’enquête montre que les femmes qui avaient remplacé la viande rouge, les œufs et les produits laitiers par des noix avaient une meilleure longévité. Les chercheurs insistent par ailleurs dans leur étude que c’est la première fois que l’on distingue protéines animales de végétales, alors que précédemment, les études se focalisaient sur la quantité de protéines consommée, sans distinction.
L’étude Women’s Health Initiative Study porte sur pas moins de 100.000 femmes âgées de 50 à 79 ans et elle a collecté les données pendant une période de... 25 ans. Il est apparu que les femmes ayant un régime protéique de préférence végétal (on n’a pas dit qu’il était exclusivement végétal) avaient 21% de risque en moins de décéder de démence, 12% en moins de risque de succomber à une maladie cardiaque et encore 9% de moins de risque de mourir, toutes causes confondues. À noter encore que le risque de démence était aussi réduit de 15% chez les femmes qui mangeaient plus de volaille (viande blanche) que celles qui consommaient des viandes rouges préparées. En revanche, la consommation de viandes non préparées et de produits laitiers augmentait le risque de décès de maladies cardiovasculaires (+12 %). Les résultats sur la consommation d’œufs sont plus éclatés dans le sens où celles qui mangent beaucoup de cet aliment étaient 24% plus exposées au décès de maladie cardiovasculaire et 10% plus exposées aux cancers. En revanche, elles avaient 14% de moins de chances de mourir de démence.
Il va de soi qu’un aliment n’est jamais seul dans une assiette. Il est accompagné. Pour revenir à la réflexion sur les œufs, il est des endroits où ils sont largement dégustés accompagnés de bacon. Ce qui pourrait expliquer le risque accru d’un décès par maladie cardiovasculaire ou de cancers.
Au final, cette étude ne fait ne corroborer d’autres analyses, comme la Atherosclerosis Risk in Communities (ARIC) menée entre 1987 et 2016 et qui démontrait qu’un régime végétarien strict réduisait de 16% le risque de maladies cardiovasculaires et de 18 à 25% les risques de décès tout court. Dans cette étude, les sujets absorbaient toutefois moins de protéines végétales que dans cette étude-ci. À méditer donc. Mais clairement, il faut varier les plaisirs et ne pas renier celui du végétal qui apporte de nombreux bienfaits.
