Les soins palliatifs : redoutés, mais pourtant essentiels
Publié le
Partager sur les réseaux sociaux
Les soins palliatifs souffrent d’une mauvaise image souvent associée à une mort imminente. Or, ils représentent pourtant tout l’inverse : un accompagnement dispensé dans une optique de vie plus confortable et qui met en avant l’importance de l’humain.
Les soins palliatifs sont souvent mal perçus. Ils sont le synonyme d’une mort imminente et d’une vie devenue difficile. Or, ces soins sont pourtant tout l’inverse de ce qu’on croit : ils sont une ode à la vie, un accompagnement qui amène confort, mais aussi humanité pour soulager des moments devenus plus difficiles. En clair : ils rétablissent le calme et la sérénité dans la maladie.
Un accompagnement complet
Dans un long article, la fédération hospitalière Santhea revient sur l’importance de ces soins pour les patients qui interviennent lorsque la personne est atteinte d’une maladie grave et incurable. Historiquement, c’est une femme médecin britannique, Cicely Saunders, qui a créé les soins palliatifs. C’est elle qui a amené cette notion de souffrance globale, de la nécessité de prendre en considération la douleur physique en association avec la souffrance psychologique. En 2016, la notion de soins palliatifs a été redéfinie par la loi belge indiquant justement que ces soins ne sont plus seulement prodigués en fin de vie, mais qu’ils peuvent intervenir bien plus tôt, par exemple lors du traitement d’un cancer est devenu une maladie chronique.
Un outil, le PICT
Il existe du reste un outil qui permet de déterminer le besoin de soins palliatifs : c’est le questionnaire « PICT » qui permet aux soignants d’identifier plus facilement le besoin de ce type de soins auprès des patients. En répondant à plusieurs questions, le soignant peut ainsi mieux situer le parcours du patient et les nécessités qui s’imposent. L’outil est disponible sur un site web qui rend la démarche très accessible et flexible.
Un message positif à faire passer
Si la valeur et l’importance des soins palliatifs ne sont plus à défendre du côté des soignants, c’est moins le cas du côté des patients qui prennent souvent peur lorsque ce mot est prononcé. Dès lors, un vrai travail de communication doit intervenir. Et pas seulement autour de ce qu’offrent les soins palliatifs, mais aussi de leur disponibilité. Car souvent, cette option reste inconnue des malades. C’est d’autant plus important que ces soins se déroulent à plusieurs niveaux, dont le psychologique qui joue un grand rôle dans la gestion de la maladie sur le long terme. Avec les soins palliatifs, le patient n’est pas seulement accompagné, mais il est aussi compris dans son cheminement et les épreuves qu’il doit affronter.
Pour lire l’article paru sur www.Santhea.be