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La crise du coronavirus nous a presque fait oublier qu’il existait d’autres maladies, toutes aussi graves et toutes aussi mortelles. Parmi celles-ci, le cancer continue de sévir et particulièrement le cancer de la peau dont les cas sont en nette augmentation ces dernières années.
Ça se sait peu, mais le cancer de la peau est le plus répandu en Belgique. Cette forme représente à elle seule 40% des cancers diagnostiqués. En 2018, on en dénombrait 43.745 en Belgique, dont 3.500 mélanomes qui provoquent le plus de métastases. Si cette situation de prédominance s’explique en partie par le vieillissement de la population qui est continu, l’ampleur du phénomène a malgré tout surpris les autorités médicales, car l’augmentation des cas est nettement plus soutenue que prévu. Aujourd’hui, les projections montrent que le nombre de cas pourrait doubler d’ici à quelques années, ce qui placerait la Belgique dans une situation intenable prévient la fondation contre le cancer.
Plusieurs facteurs expliquent ce bon des cancers de la peau. Il y a tout d’abord les bancs solaires dont l’influence est plus que prouvée sur les cancers de la peau. Mais les UV artificiels ne sont pas les seuls responsables de l’augmentation. En effet, le réchauffement climatique induit une exposition plus soutenue de la population aux UV tandis que la génération du baby-boom a du aussi composer avec la réduction drastique de la couche d’ozone, protectrice des UV.
Dans ce cadre, la fondation contre le cancer lance une alerte afin de sensibiliser les populations à moins s’exposer aux UV. Idéalement, il faudrait que les personnes qui travaillent en extérieur aient accès à la crème solaire et que cette protection soit utilisée dès le plus jeune âge. Dès lors, n’oubliez pas de prendre soin de vous et de passer régulièrement une visite de contrôle chez le dermatologue. Car prévenir vaut vraiment mieux que guérir...
