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Le besoin de se remettre en mouvement

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Depuis la première vague de covid-19, l’état de santé des Belges s’est progressivement dégradé. En effet, les confinements multiples ou restrictions ont eu un effet négatif : les Belges bougent moins.

La crise du covid, c’est une succession de vagues. Une grosse d’abord, puis plusieurs (plus) petites, mais qui ont finalement le même effet : immobiliser les Belges, restreindre les activités et les sorties. De ce fait, la pratique d’exercice physique est aussi en chute libre. Or l’OMS recommande de consacrer environ 150 minutes d’activité par semaine. On en est loin : une extrapolation des chiffres rapportés par une enquête menée en France indiquerait que 12% des Belges restent assis au moins 8h30 par jour. C’est beaucoup trop !

Essentielle

Pourtant, l’activité physique ou sportive est essentielle à tout âge. Car elle diminue en effet la mortalité toutes causes confondues tandis qu’elle augmente l’espérance de vie tout comme sa qualité. Pêle-mêle, l’activité physique réduit les risques cardiovasculaires, les risques thromboemboliques, prévient du diabète de type 2 et de certains cancers (du colon et du sein notamment) tandis qu’elle possède aussi une incidence positive sur les troubles cognitifs et dépressifs. L’activité physique est encore reconnue pour doper les défenses immunitaires de même que pour exercer un effet anti-inflammatoire. Bref, on ne compte pas ses bienfaits. Or, la plus grande sédentarité qui nous frappe actuellement reste le 4e facteur le plus important de mortalité cardiovasculaire.

Bouger, un besoin

Il faut donc remettre ce besoin au milieu des priorités. Certes, les clubs de sport sont partiellement fermés ou inaccessibles, mais si vous en avez la possibilité, il faut donc sortir et bouger un maximum chaque semaine en essayant de respecter la prescription de l’OMS (150 minutes/semaine au moins). Il est clair qu’une population plus sportive connaîtra moins d’ennuis de santé, ce qui est aussi de nature à soulager les dépenses de l’État en matière de soins de santé. Le sport sur ordonnance ? Ça n’existe pas encore. Du moins officiellement, car certaines communes l’ont malgré tout instauré comme certains médecins. Dans ce cadre, la notion de conseil reste aussi fondamentale. Renseignez-vous donc bien avant de pratiquer une activité afin que celle-ci puisse être la plus en phase possible avec vos besoins et vos capacités corporelles.